Le projet portant le nom de Mina Protocol fait partie des deux projets qui ont été développés par l’équipe de 0 (1) Labs dont le siège se trouve en Californie. Pour l’instant, il s’agit de la blockchain la plus légère du monde. Dans le même temps, les blockchains Bitcoin et Ethereum avoisinent les 300 Go, une taille qui ne cesse d’augmenter au fil du temps. La question qui se pose est la suivante : comment est-il possible de conserver les traces de toutes les transactions dans un espace aussi restreint, et quelle est l’utilité de cette technologie ? C’est pour mieux comprendre cela ainsi que tous les autres aspects de la crypto Mina Protocol que nous avons élaboré ce guide complet.
La blockchain Mina est un protocole de nouvelle génération qui repose sur le principe de la preuve d’acceptation. Les transactions sont stockées sous une forme comprimée. La taille de la blockchain Mina est de 22 Ko à peine. On notera que sa taille n’est pas modifiable, peu importe la durée de son utilisation. Cette caractéristique confère au protocole Mina la capacité de synchroniser rapidement les nœuds.
Mina est un protocole qui fonctionne sur des preuves d’état succinctes ou des preuves d’état comprimées sur SNARK. C’est cette approche qui permet d’obtenir une taille de blockchain aussi petite pour le protocole Mina.
Par preuve à divulgation nulle de connaissance, on entend prouver à une personne qu’elle connaît une information sans la lui montrer directement. Pour la blockchain et les cryptomonnaies, la preuve recherchée est l’authenticité, l’intégrité et la véracité des transactions.
Avec les blockchains traditionnelles, la vérification de toutes les anciennes transactions depuis la création du jeton s’effectue à chaque nouvelle étape. Cela signifie que lorsqu’il y a eu 150 transactions, ces 150 transactions seront vérifiées pour confirmer la 151e transaction.
Pour contourner ce phénomène, il est possible de générer une preuve circulant à chaque étape, de sorte que la 151e personne n’ait qu’à lire cette preuve sans consulter l’enregistrement de toutes les transactions précédentes. Mais de quelle manière peut-on établir une telle preuve sans divulguer d’informations au départ ?
Pour mieux comprendre le concept, voyons un exemple concret. Supposons que vous ayez une bande dessinée « Où est Charlie ». Le principe de ce jeu célèbre, si vous ne le connaissez pas, est simple. Vous devez retrouver, sur une double page noire, le personnage à lunettes portant un jean bleu, un pull à rayures rouges et blanches et un chapeau de la même couleur que le pull.
Si vous souhaitez indiquer à un ami que vous avez trouvé Charlie, il vous suffit de le montrer du doigt, ce qui prouve que vous savez où il se trouve dans l’illustration. En revanche, pour montrer à votre ami que vous savez précisément où se trouve Charlie sans lui donner d’informations pour qu’il puisse jouer, vous devrez utiliser une technique un peu plus subtile.
Tout d’abord, vous devrez prendre un support beaucoup plus grand que la bande dessinée. Ce support pourra être un drap, une grande feuille de papier ou un carton par exemple, et recouvrir la bande dessinée. Vous devrez ensuite orienter la bande dessinée de manière aléatoire sous ce support et garder en tête son emplacement.
Puis, vous faites venir votre ami et découpez une toute petite partie du support qui ne montrera que Charlie sans aucun contexte autour. Ainsi, ce dernier aura la certitude que vous savez où se trouve le personnage. Mais il ne disposera pas d’autres informations grâce au support qui recouvre le livre : on parle alors de preuve divulgation nulle de connaissance.
Zk-SNARKs est l’acronyme de « Zero-Knowledge Succinct Non-Interactive Argument of Knowledge ». Les Zk-SNARKs sont par conséquent des preuves à divulgation zéro de connaissances présentant certaines propriétés. La vérification de ces preuves est aisée et le fournisseur et le vérificateur de la preuve ont seulement besoin d’échanger une fois.
Outre la commodité et la vitesse de vérification des transactions ou des informations, cette méthode assure également la confidentialité des données. Les calculs mathématiques relatifs à ces preuves sont récents et complexes. C’est la crypto-monnaie Zcash qui a été la première à utiliser les Zk-SNARKs. Aujourd’hui, Mina Protocol, dont le fonctionnement des Zk-SNARKs est très léger et un peu différent de celui de Zcash, a tendance à s’imposer dans ce domaine.
Les applications utilisant la technologie Mina — les SNAPP (snark-powered decentralized apps) — sont en capacité d’interagir avec le réseau Internet sans les autorisations des sites Web. De fait, le but de ces applications n’est pas de collecter des données directement, mais uniquement des preuves de leur existence. Par conséquent, les applications en question sont de très sérieux concurrents des oracles.
Rappelons que les oracles — par exemple Chainlink ou Band protocol — font remonter dans la blockchain des informations provenant du monde extérieur. En ce qui concerne Mina, ces applications rapportent la preuve de ces données sans les rendre publiques sur la blockchain.
Le point fort de Mina est le respect de la confidentialité des informations. Elle offre aux utilisateurs la capacité d’utiliser la blockchain en restant maître de leurs données privées. Aussi, le protocole a pour ambition de servir de modèle dans la gestion de ses identifiants web. Il s’agit de permettre aux utilisateurs de pouvoir se connecter à tout type de site sur internet en toute sécurité et sans divulguer leurs données personnelles.
Grâce à l’application Snapp qui lui est dédiée, le site web recevra l’email de l’utilisateur en s’assurant qu’il s’agit bien de la bonne personne derrière l’email sans révéler d’informations supplémentaires.
Le Protocole Mina est conçu de manière à ce que les validateurs de blocs puissent utiliser leurs jets MINA pour obtenir des preuves snarekple sur snaretplay. Ainsi, les nouveaux travaux seront publiés à la vitesse à laquelle ils sont réalisés. La majorité des crypto-monnaies et des jetons ont un nombre limité d’émissions. Les pièces sont toutes générées ou produites dans le cadre du processus de minage, de steaking ou de frappe de monnaie. Les tokens MINA opèrent sur le principe de l’inflation, et non de la déflation, et leur délivrance est illimitée.
Au cours du lancement du maynate, 1 milliard de jetons MINA seront distribués. Cependant, ces derniers ne pourront être totalement débloqués que dans 8 ans. Même si le nombre d’émissions est illimité, le taux d’inflation des tokens va baisser annuellement de 12 % jusqu’à atteindre 7 %.
Le projet qui soutient la crypto Mina Protocol dispose d’une équipe internationale et très compétente composée d’une trentaine de membres. On y compte Evan Shapiro, qui est le PDG de Mina Protocol. Ce dernier a obtenu une licence en informatique à Carnegie Mellon. Ensuite, il a poursuivi ses études et obtenu son MS en travaillant à la CMU Personal Robotics Lab, où il a conduit des travaux de recherche pour la plateforme robotique HERB. Il a aussi occupé un emploi d’ingénieur logiciel chez Mozilla.
Izaak Meckler est le CTO de Mina Protocol. Izaak est diplômé en mathématique et en informatique. Dernièrement, il a été doctorant en cryptographie à l’université de Berkeley. Avant cela, il était ingénieur logiciel pour la société commerciale Jane Street. Il a aussi participé à de nombreux projets open source, dont le compilateur Elm.
Les investisseurs qui ont l’intention de conserver leurs jetons sur le long terme peuvent les mettre en jeu pour aider le projet à se développer et recevoir des jetons gratuits à des taux d’intérêt relativement intéressants. C’est une option qui est disponible avec la crypto Mina Protocol. Il faut d’ailleurs préciser que le processus de jalonnement de la crypto MINA est beaucoup plus simple que celui des autres crypto-monnaies. Il vous suffit en effet de conserver vos cryptos dans le portefeuille de votre choix et le jalonnement débute automatiquement pour vous.
La question du stockage des jetons revient presque toujours quand on décide d’acheter une nouvelle crypto. De nombreuses offres se sont développées en termes de portefeuilles crypto-monnaies. Comme vous vous en doutez, tous les wallets n’offrent pas le même degré de sécurité. Pour ne pas aller par quatre chemins, les portefeuilles matériels constituent ce qu’il y a de meilleur sur le marché actuellement. Ce sont eux qui offrent le plus haut niveau de sécurité. Les plus en vogue actuellement sont Ledger Nano S, Ledger Nano X et Trezor.
La majorité des grandes plateformes d’échanges permettent déjà de se procurer la crypto Mina Protocol. On peut donc citer les exchanges comme Binance ou Bybit. Cependant, vous ne pourrez pas l’acheter directement. Il vous faudra disposer d’une autre crypto monnaie comme Bitcoin ou Ethereum et ensuite l’échanger pour avoir la crypto Mina Protocol.
La valeur de la crypto Mina Protocol a connu une belle évolution ces derniers temps. D’ailleurs, depuis sa création, la crypto Mina Protocol a convaincu les investisseurs par sa solidité, mais aussi grâce aux problèmes qu’elle vient résoudre. Il ne fait aucun doute qu’elle a encore un bel avenir. Coinmarketcap est une référence pour suivre l’évolution de cette crypto.
| # | Coin | Price | Marketcap | Volume (24h) | Supply | Change | Last 24h | Symbol | Price (BTC) |
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En effet, vous pourrez découvrir ce que nous vous expliquions au travers de ce youtubeur venant présenter le projet de cette cryptomonnaie.
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